Le mouvement du coworking
L’idée à l’origine est de permettre aux travailleurs indépendants de ne pas rester isolés chez eux et de pouvoir trouver, dans ce lieu et à travers ce réseau, un espace de socialisation comparable à une entreprise. Les promoteurs de ces lieux ont parfois pour référence mythique les cafés de la Mitteleuropa et de Saint-Germain-des-Prés où artistes, écrivains et intellectuels étaient censés se retrouver autour d’un café ou d’une bière, dans un mélange créatif entre travail et convivialité. (Sources Wikipédia)
Plusieurs prototypes de ce qu’on appelle aujourd’hui espaces de coworking ont vu le jour depuis 1995, que ce soient les hackerspaces comme le C-BASE de Berlin, ou d’autres centres communautaires comme la Schraubenfabrik de Vienne en 2002. IBM France en utilisait dès 2000 en lieux de travail occasionnel sous le nom de bureaux de proximité.
Les espaces de coworking sont cependant officiellement nés à San Francisco en 2005. Ces espaces de travail partagés, lieu tiers entre travail à domicile et travail en entreprise, s’étendent rapidement. Ils ont pour eux à la fois le confort du travail à domicile et la richesse sociale du travail en entreprise. En France, en 2007 nait la Boate à Marseille et en 2008 la Cantine et la Ruche à Paris, premiers espaces de coworking français.
On compte en 2017 près de 11300 espaces de coworking répartis sur les 5 continents. C’est en Europe qu’ils sont les plus nombreux avec près de 760. L’Allemagne en comprend à elle seule cent soixante sept. Et le développement des autres pays européens reste très soutenu avec une progression annuelle de 97 % d’août 2011 à août 2012. Les États-Unis, qui ont été les initiateurs, restent dynamiques. Mais ce sont maintenant les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud qui créent aussi ce type d’espaces. Certaines études affirment qu’il devrait y avoir plus de 26 000 espaces de coworking dans le monde en 2020.
À l’heure actuelle, certaines entreprises favorisent cette forme de travail pour des raisons évidentes d’économie, de flexibilité, mais aussi pour dynamiser la créativité de leurs employés à travers les contacts et rencontres facilités dans un tel espace.
Ces espaces de coworking répondent, à l’origine, à l’accroissement rapide du nombre de travailleurs indépendants, qu’ils soient développeurs, concepteurs, blogueurs, architectes web, consultants en mercatique, autoentrepreneurs ou co-entrepreneurs en devenir (réseau de l’économie sociale et solidaire). Cette communauté potentiellement précaire a besoin d’un réseau fort de solidarité et de partage pour pouvoir se maintenir et partager des outils dédiés à cette forme de travail. Les espaces de coworking, en tant qu’espace de travail, ont joué en ce sens un rôle central en favorisant la structuration d’un véritable réseau de cotravailleurs facilitant échanges, networking, coopération et créativité.
Le travail collaboratif et en réseau est un mouvement de fond porté par l’expansion des nouvelles technologies et par des entreprises de croissance telles que Bureaux à Partager (BAP) en France ou 42 Floors aux États-Unis. Selon certains, cette nouvelle forme de travail remet fondamentalement en question les anciennes théories pyramidales du travail. Aujourd’hui, le travail se fait en réseau par une agrégation ponctuelle de compétences s’associant et se dissociant selon les projets, plus rapide et flexible que les structures très hiérarchisées des entreprises, le réseau remplaçant potentiellement l’entreprise.(Sources Wikipédia)
Le mouvement du coLIVING
A Londres, un promoteur s’est lancé au printemps 2016 dans le business du co-living version haute gamme avec L’Old Oak.
Cet immeuble de onze étages situé dans le nord-ouest de Londres compte 545 chambres et studios et dispose également de pièces communes telles qu’une salle de cinéma, une bibliothèque, une salle de gym, un spa, des bibliothèques, un restaurant et en plus ce n’est pas au locataire de faire le ménage ! (Sources : 20minutes.fr)
Des loyers élevés mais toutes charges comprises
Il est possible de s’initier au co-living pour un loyer compris entre 850 et 1.100 livres par mois environ (950 à 1.230 euros). Quelques chambres, les plus grandes, sont affichées à plus de 1.400 livres (1.570 euros).
Des prix élevés mais somme toute raisonnables quand on sait qu’à Londres, « pour un appartement un minimum correct, il faut compter, en moyenne, 954 livres (l’équivalent de 1070 euros) par mois dans une zone pas trop éloignée du centre », note la RTBF. De plus, au Old Oak, tout est inclus (énergie, internet, ménage, taxes et infrastructures communes) sauf les boissons et la nourriture.(Sources 20minutes.fr – Londres colocation la plus grande du monde avec 545 chambres
Sur 16 000 m², le bâtiment Old Oak conçu par l’Agence PLP architects regroupe 545 petites chambres ainsi que de nombreux espaces communs dont un spa, un restaurant, une salle de jeux, une bibliothèque et un Rooftop. Alors que les colocations « classiques » ont tendance à prendre place dans des appartements qui ne sont pas forcément agencés à ces fins, le bâtiment Old Oak est exclusivement dédié à cette gigantesque colocation. Le bâtiment a été conçu et imaginé par les architectes pour favoriser les interactions et les échanges au sein des espaces communs mais également pour préserver l’intimité des occupants par l’agencement des petites chambres individuelles de 12 m².